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Judith et Holofernès est un mystère médiéval, partie du texte composite du Mistere du Viel Testament, composé à la fin du XVe siècle. L’auteur, peut-être le rhétoriqueur Jean Molinet, a construit une pièce originale, sans Paradis ni Enfer, o¹ la vraie religion est la religion juive. Fidèle à sa source biblique – la belle héroïne joue de ses charmes pour sauver son peuple, tirant l’épée pour décapiter le commandant adverse, “chef-d’œuvre de femme” –, l’auteur n’en pofite pas moins pour lancer un plaidoyer pacifiste et une satire anti-militaire, et éviter à ses vers gravité et lyrisme que réclamaient le genre.
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Ce mystère, représenté à Lyon en 1500, appartient au théâtre médiéval : octosyllabes, avec diableries, "tyrans", merveilleux... Mais le texte nous en est transmis par un imprimé, également lyonnais de 1605. La dévotion pour sainte Marie-Madeleine et le goût populaire des mystères n'avaient pas disparu à l'époque baroque. Notre pièce n'illustre pas la scène du parfum répandu, mais le "miracle de Marseille" : la sainte et son frère convertissent le duc et la duchesse de Marseille, voyagent en terre sainte, font naufrage, sont miraculeusement sauvés et convertissent la ville par leur exemple.
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.